En réponse aux enjeux soulevés par Kathryn Borel et d’autres, et après un examen minutieux de notre fonctionnement et de la manière dont les questions liées au harcèlement sont réglées à CBC/Radio-Canada et à d’autres lieux de travail médiatiques, notre syndicat a pris une série de mesures concrètes afin de mieux servir les travailleurs des médias.
Nous avons mis à jour nos pratiques de signalement de harcèlement, ajouté de la formation ciblée pour le personnel et les bénévoles syndicaux et renforcé nos politiques. Nous continuons de travailler à améliorer la sensibilisation et la prévention en milieu de travail.
Mettre fin au harcèlement et à l’intimidation demeure une priorité. En tant que syndicat représentant les travailleurs des médias, nous savons que nous pouvons faire mieux pour assurer une expérience positive au travail. C’est notre objectif et nous sommes déterminés à travailler avec les employeurs pour faire de notre politique de tolérance zéro à l’égard du harcèlement une réalité.
Voici certaines des mesures que nous avons mises en oeuvre au cours des 18 derniers mois pour arrêter les abus, et donner un meilleur sentiment de sécurité aux travailleurs qui pourraient autrement avoir peur de s’exprimer :
*distribué des descriptions de comportements inadmissibles (http://www.cmg.ca/fr/wp-content/uploads/2014/12/Defining-Sexual-Harassment-Poster-FINAL-French.pdf)
*élaboré de la formation conçue pour habiliter les collègues/témoins à s’appuyer mutuellement et à communiquer avec le syndicat directement
*mis à jour nos procédures avec des processus de collaboration plus clairement définis entre les bénévoles et les conseillers syndicaux
*renforcé le comité permanent qui travaille avec CBC/Radio-Canada sur les enjeux liés au travail temporaire et précaire afin que tous les employés puissent se sentir en sécurité lorsqu’ils présentent une plainte sans peur pour leur stituation d’emploi
*organisé des séances (menées des professionnels), pour le personnel syndical et des bénévoles clés sur la manière de reconnaître le harcèlement et de traiter ce problème, en mettant l’accent sur le soutien aux personnes qui subissent le harcèlement sexuel
*offert des séminaires (menés par Lancaster House – un service de formation national dans le domaine juridique, syndical et du travail) sur les sujets suivants : harcèlement, harcèlement sexuel au travail et vaincre une culture de la peur. (Cela a été Distribué aux bénévoles partout au pays dans tous les lieux de travail de la Guilde)
*instauré la pratique qui consite à réaffirmer les droits de la personne au début des réunions nationales pour accroître la sensibilisation
Pour ce qui est des prochaines étapes et les questions concernant la façon dont le syndicat procède dans des cas précis de griefs, il n’y a pas eu de discussions à ce sujet à l’heure actuelle. Il existe un processus juridique standard en place. Par ailleurs, la Guilde ne peut discuter des détails liés à un cas particulier.
Carmel
Carmel Smyth,
Présidente national, la Guilde canadienne des médias